Un Delacroix dans l’ombre de Géricault

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 24 septembre 2015 - 156 mots

Enquête - Une Vierge du Sacré-Cœur commandée par la cathédrale de Nantes à Géricault, exécutée « dans le plus grand secret » par le jeune Delacroix pour échoir finalement, en 1827, sous un nouveau titre, dans une chapelle de la cathédrale d’Ajaccio… C’est à la découverte de cette énigme de l’histoire de l’art que nous invite le peintre Jean-Marc Idir qui a consacré plusieurs années de recherche à ce tableau. L’ouvrage retrace le parcours de cette œuvre dans laquelle l’auteur voit une préfiguration de La Liberté guidant le peuple (1830), mais aussi l’histoire de ce thème apparu tardivement dans l’iconographie religieuse ainsi que les influences, de Michel-Ange et du Siècle d’or espagnol, sur l’artiste qui, au moment de l’exécution de la toile en 1821, demeure encore largement inconnu. Selon Jean-Marc Idir, ce tableau est d’autant plus important qu’il opère, chez le peintre, le basculement du néoclassicisme au romantisme, d’où ce titre du livre : Delacroix, Genèse d’un génie.

Jean-Marc Idir, Delacroix, Genèse d’un génie, Cohen & Cohen, 128 p., 26,40 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°683 du 1 octobre 2015, avec le titre suivant : Un Delacroix dans l’ombre de Géricault

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