Théâtre. Depuis Art de Yasmina Reza en 1994 (Actes Sud), les pièces de théâtre qui prennent l’art et les artistes pour sujet sont légion.
Marinella, pièce de boulevard de Franck Buirod, ne laissera pas un souvenir impérissable. L’argument est simple pour ne pas dire simpliste. Une artiste inconnue acquiert une notoriété inattendue après avoir réalisé un tableau pour une publicité de boîtes de sardines. Devenue riche et très sollicitée par le monde de la publicité, elle aspire à retrouver son indépendance artistique. C’est un peu l’histoire de Dalí avec le chocolat Lanvin, sauf qu’à l’époque l’annonceur avait passé commande à un artiste alors au fait de sa gloire et pour son image excentrique. Marinella est portée par Victoria Abril, qui fait ce qu’elle peut pour compenser une intrigue minimale et des dialogues balourds. Trente ans après, l’art contemporain subit toujours le stéréotype des prix insensés pour des œuvres contestables.
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Sur Scène, une fade satire du marché de l’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°655 du 9 mai 2025, avec le titre suivant : Sur Scène, une fade satire du marché de l’art