En moins de quatre ans, Seydou Keïta a connu une reconnaissance spectaculaire, sans équivalent pour un photographe africain.
Expositions en France et aux États-Unis ont alterné avec des participations à des festivals. Une importante monographie couronne cette ascension, partie d’un petit studio de Bamako où ont défilé des milliers de Maliens pour se faire portraiturer. L’ouvrage est donc un document irremplaçable sur la société de l’Afrique de l’Ouest, chaque portrait étant accompagné d’une légende décrivant précisément vêtements, coiffures, bijoux… Place-t-il pour autant Keïta dans la lignée des très grands portraitistes et au sommet de la photographie africaine, comme on le considère actuellement ? De futures découvertes pourraient relativiser ce jugement.
Seydou Keïta, sous la direction d’André Magnin, éd. Scalo, 288 p., 207 ill., 350 F.
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Sous la direction d’André Magnin : « Seydou Keïta »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°39 du 30 mai 1997, avec le titre suivant : Sous la direction d’André Magnin : « Seydou Keïta »