Quand Paris était américaine

Par Victoire Baulme · L'ŒIL

Le 19 août 2016 - 147 mots

BEAU LIVRE - Entre 1920 et 1929, Paris était la capitale culturelle du monde occidental. Pour Hemingway, elle était même « une fête ».

Elle représentait en tout cas la ville de tous les possibles pour « la génération perdue ». Cette expression, employée par Gertrude Stein, désigne ces jeunes Américains créatifs, tels Djuna Barnes ou Fitzgerald, désireux d’oublier l’austérité américaine pendant l’entre-deux-guerres. Ce splendide ouvrage est un éloge à la liberté. Le texte de Vincent Bouvet, historien et historien de l’art, est illustré par près de cent quatre-vingts photographies signées Atget, Brassaï, Cartier-Bresson ou encore Man Ray. La qualité de l’écriture est renforcée par la qualité d’impression de l’ouvrage. Le texte et la reliure en brochure de fils permettent une meilleure lecture des photogravures, réalisées par les Artisans du Regard. Ce bel ouvrage, aussi agréable à voir qu’à toucher, est un bel hommage au Paris des Années folles. 

La Génération perdue : des Américains à Paris, 1917-1939

Vincent Bouvet, Cohen & Cohen éditeurs, 285 p., 65 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°693 du 1 septembre 2016, avec le titre suivant : Quand Paris était américaine

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