Peinture-fiction

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 4 novembre 2010 - 246 mots

Quand la fiction s’insinue dans l’atelier des grands maîtres de la peinture. Tel est le parti pris des « Ateliers imaginaires », collection des Nouvelles éditions Scala lancée en septembre.

Quand la fiction s’insinue dans l’atelier des grands maîtres de la peinture. Tel est le parti pris des « Ateliers imaginaires », collection des Nouvelles éditions Scala lancée en septembre. Les premières publications font découvrir trois artistes du XIXe siècle au travail, par le biais d’un intercesseur fictif. Dans L’Australien, Philippe Dagen, professeur d’histoire de l’art à Paris-I et critique d’art au journal Le Monde, invente le personnage de Camille Agostini, qui fait la rencontre de Paul Gauguin sur un paquebot à destination de Tahiti. Dans Les Nymphéas, la nuit Pierre Wat, professeur d’histoire de l’art à Paris-I, infiltre l’atelier de Claude Monet par le biais du journaliste polonais Stefan Bergholz, qui pressent la modernité se jouant dans les jardins de Giverny. C’est à la relation qui unit Gustave Moreau à Alexandrine Dureux, sa « meilleure et unique amie », qu’Anne Malherbe, journaliste pour Art Press, s’intéresse dans Orphée décapité, utilisant le personnage du modèle Yolande en guise d’œil espion. Un cahier iconographique, une chronologie succincte et un dictionnaire des personnages cités viennent alimenter les ouvrages.

Collection « Ateliers imaginaires », Nouvelles éditions Scala, 2010, 18 euros l’exemplaire ; Philippe Dagen, L’Australien, 159 p., ISBN 978-2-3598-8033-5 ; Pierre Wat, Les Nymphéas, la nuit, 155 p., ISBN 978-2-3598-8035-9 ; Anne Malherbe, Orphée décapité, 206 p., ISBN 978-2-3598-8034-2

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°334 du 5 novembre 2010, avec le titre suivant : Peinture-fiction

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