Nous n’irons plus jamais

Par Olivier Michelon · Le Journal des Arts

Le 12 mai 2000 - 154 mots

Sous la direction de l’architecte Michael McDonough, la Maison Malaparte a ouvert ses portes à des personnalités aussi diverses que Willem Dafoe, Karl Lagerfeld, Philippe Starck ou Peter Eisenman, tous invités à partager leurs réflexions autour de la demeure et de son auteur : l’ambigu Curzio Malaparte (1898-1957), tour à tour exégète de Mussolini, collaborateur des surréalistes et chroniqueur féroce de l’Italie d’après-guerre.

« Une maison qui me ressemble », déclarait l’écrivain au sujet de la villa, édifiée en collaboration avec un maçon de l’île sur la côte de Capri. Entrée dans l’imaginaire collectif en 1963 avec le Mépris de Jean-Luc Godard, elle fut auparavant un lieu de rencontres de l’intelligentsia italienne. Richement illustré, l’ouvrage rend compte de cette histoire, tout en proposant une biographie de Malaparte, une étude architecturale de la villa et un rapport sur sa récente restauration.

- Michael McDonough, La Maison Malaparte, éditions Plumes, 200 p., 395 F, ISBN 2-84110-11-8.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°105 du 12 mai 2000, avec le titre suivant : Nous n’irons plus jamais

Tous les articles dans Médias

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque