Madge Gill

Par Colin Cyvoct · L'ŒIL

Le 30 avril 2018 - 136 mots

Essai -  L’histoire de cette icône historique de l’Art brut qu’est Madge Gill (1882-1961), qui toute sa vie s’est débattue entre solitude, relégation, souffrances, deuils, spiritisme et création hors norme, est un sujet en or.

Évoquée avec une subtile exigence par Marie-Hélène Jeanneret dans ce beau livre de taille modeste, la vie de cette fragile Londonienne apparaît comme une poignante et intranquille traversée des ténèbres. Une année après la mort de son deuxième fils, en 1919, elle commence à dessiner, à écrire et à broder. Ses écrits et ses innombrables dessins de visages féminins, inscrits au sein d’étranges architectures imaginaires, se déploient sur des petites cartes postales, de grandes feuilles de papier ou de longs calicots jusqu’en 1958, année où elle achève son dernier dessin.
 

Marie-Hélène Jeanneret,

Madge Gill,

Ides et Calendes, 128 p., 24 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°712 du 1 mai 2018, avec le titre suivant : Madge Gill

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