Luke Syson, « Léonard de Vinci, peintre à la cour de Milan »

Les dix-huit années qui ont révolutionné l’histoire de l’art

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 23 mars 2012 - 220 mots

CATALOGUE. La chose est suffisamment rare pour être ici appréciée : le catalogue de l’exposition londonienne « Léonard de Vinci, peintre à la cour de Milan », le blockbuster de la fin de l’année 2011, a été publié en version française.

Ainsi le livre se concentre-t-il sur les dix-huit années que Léonard a passé à Milan, après avoir quitté Florence en 1482, à la cour de Ludovico Maria Sforza : dix-huit années charnières dans la carrière de l’artiste durant lesquelles il devait faire évoluer son style. Puisque c’est à Milan, rappelons-le, que Vinci a peint La Belle Ferronnière, La Dame à l’hermine et la Vierge aux rochers, trois chefs-d’œuvre de la peinture. Mais aussi dix-huit années décisives pour l’histoire de l’art qui devait voir le genre de la peinture révolutionné dans son entier.

Après deux essais signés Luke Syson, le commissaire de l’exposition, et Larry Keith, le directeur du département Restauration de la National Gallery – qui a rendu ses couleurs à la Vierge aux rochers –, le catalogue enchaîne les reproductions et les commentaires des œuvres de l’exposition. Nulle question ici du Vinci scientifique ou inventeur, seul est abordé le Vinci peintre et dessinateur, pour le plaisir des lecteurs les plus exigeants.

Sous la dir. de Luke Syson, Léonard de Vinci, peintre à la cour de Milan

Fonds Mercator, 320 p., 59,95 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°645 du 1 avril 2012, avec le titre suivant : Luke Syson, « Léonard de Vinci, peintre à la cour de Milan »

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