Les mots contre l’image

Le Journal des Arts

Le 12 mai 2000 - 112 mots

L’avènement de l’art abstrait, au XXe siècle, ne constitue-t-il pas l’aboutissement d’un courant iconoclaste qui sous-tend une part importante de la réflexion philosophique et esthétique depuis l’Antiquité ?

C’est la thèse d’Alain Besançon, brillamment soutenue dans L’image interdite aujourd’hui réédité en poche. La représentation du divin a naturellement concentré les attaques des adversaires de l’image, d’une manière dramatique dans la Querelle des images à Byzance, d’une façon plus policée mais non moins déterminée chez Platon, Calvin, Hegel ou Schopenhauer. Pour Kandinsky et Malevitch, « le choix iconoclaste s’explique clairement par l’idée du divin ».

- Alain Besançon, L’image interdite, une histoire intellectuelle de l’iconoclasme, Folio essais, 722 p., 78 F. ISBN 2-07-041071-4.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°105 du 12 mai 2000, avec le titre suivant : Les mots contre l’image

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