L’exposition qui lui est consacrée depuis la rentrée au Musée Jacquemart-André, à Paris, se tient dans un écrin idéal pour ses toiles intimistes tournées vers la figure humaine, réunissant trivialité et spiritualité dans un geste sûr et virtuose.
Mais le peintre reste, lui, insaisissable et ombrageux. Né en 1515, puis tombé dans l’oubli après sa mort, il sort de l’anonymat en 1915, trois siècles après. Au plus près des tableaux, zoomant sur des détails, retraçant ce que l’on sait de sa vie, ce documentaire guidé par la voix de l’actrice Florence Loiret-Caille révèle une personnalité antipathique et carriériste passée maître dans le réalisme sans concession et la technique du clair-obscur. Le puzzle se reconstitue au gré des paroles d’experts et la trajectoire de son œuvre n’en apparaît que plus percutante. Depuis ses premières toiles reflétant la misère des pauvres gens jusqu’à ses dernières, nocturnes et dépouillées, son esthétique ne cesse d’évoluer, touchée par la révolution picturale du Caravage.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le mystère de La Tour
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°791 du 1 décembre 2025, avec le titre suivant : Le mystère de La Tour





