L'art urbain, version «sécession»

Par Stéphanie Lemoine · L'ŒIL

Le 17 mars 2017 - 124 mots

Il y a le street art, ses artistes, ses expos, son marché et ses beaux livres. Et puis il y a le «Â graffitivre ».

Du premier, le second est l’antithèse et le contrepoint : anonyme, spontané, pathétique et farceur, ce « mot merdeux » (selon la formule de Salvador Dalí) aligne sur les murs calembours, détournements potaches, « tags chelous » et « sabordages orthographiques » sans autre prétention que celle d’un « échange différé entre une personne avinée et un passant avisé ». Après avoir collecté cette réjouissante « sécession de l’art urbain » sur graffitivre.tumblr.com, Guillaume Normand et Grégoire Vilanova en rassemblent les morceaux choisis dans un ouvrage photographique qui, s’il n’ajoute pas grand-chose au site Internet, tranche avec le sérieux des livres d’art urbain, et c’est déjà pas si mal. « Mojito ergo sum » !

Guillaume Normand, Grégoire Vilanova, Graffitivre – Des bombes, des bières, des murs, Tana, 192 p., 9,95 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°700 du 1 avril 2017, avec le titre suivant : L'art urbain, version «sécession»

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