Essai. Dans quelle mesure les « arbres-sculptures » – qui ne sont pas des arbres sculptés – occupent-ils une place spécifique dans l’histoire des formes depuis la fin des années 1960 ? C’est ce qu’a tenté de comprendre Natacha Pugnet, historienne de l’art contemporain, dont l’essai restitue la singularité des œuvres d’une quarantaine d’artistes, parmi lesquels, outre la figure tutélaire de Beuys, Robert Smithson, Penone, Richard Serra, Hubert Duprat, David Nash ou Mark Dion.
Distinguant le sec (arbres morts, qu’ils aient été coupés, arrachés, réduits à l’état de souches ou laissés entiers) du vif, l’autrice pointe la dualité de l’arbre-sculpture, qui relève tant de la naturalité que du champ artistique. Et analyse l’intrication dans ces œuvres du naturel et de l’artificiel, la prégnance du caractère anthropologique de la figure de l’arbre, ou la notion d’« in situ » repensée comme attention au milieu dès les années 1980.
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L’arbre dans la sculpture
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°657 du 6 juin 2025, avec le titre suivant : L’arbre dans la sculpture