Il l’attend dans la chambre déserte, écoute les craquements du silence. Viendra-t-elle ? Que se passe-t-il ? Dès la première page, le ton est donné.
Lorsque Nino retrouve Alba, à Rome, la jeune femme lui offre pour toute explication un étrange tableau, représentant un petit Bacchus malsain, « à demi mort »… « Pourquoi ?, continue à se demander Nino, pourquoi son téléphone était-il éteint ? » Dans un récit savamment construit, l’histoire de ce couple troublant s’entremêle avec une autre, qui se déroule dans la même ville cinq siècles plus tôt : Michele Merisi – Caravage –, pauvre et malade, peint son premier autoportrait. Romancière et galeriste, Léa Simone Allegria entraîne le lecteur à travers cette troisième fiction dans une enquête romanesque trépidante où la Rome contemporaine et celle des ateliers de la Renaissance se superposent et se répondent, où le vrai, le faux, la copie, le double, le mensonge s’entrelacent, et où un tableau devient miroir des âmes et de la relation de deux amants fougueux.
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La vérité dangereuse de Caravage
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°788 du 1 septembre 2025, avec le titre suivant : La vérité dangereuse de Caravage





