PARIS
Essai - Dans l’univers feutré des chercheurs en art ancien, l’ouvrage et la personnalité de franc-tireur de Philippe Duboÿ détonnent.
Voilà un demi-siècle que l’auteur tente de percer de manière obsessionnelle l’énigme que constitue, à ses yeux, la carrière de Lequeu, l’architecte à qui le Petit Palais consacre une rétrospective inédite. Paradoxalement, Duboÿ, qui a écrit la toute première monographie de l’architecte, développe des hypothèses iconoclastes allant même jusqu’à remettre en question l’œuvre de Lequeu, qui serait le fruit d’une supercherie de Marcel Duchamp. Pour simplifier, l’artiste serait intervenu sur certains dessins, leur conférant une tonalité moderne, ce qui expliquerait le caractère étrange et inclassable de ce corpus. Hélas, loin d’être une enquête enlevée, cette étude sensationnaliste accumule les approximations et les extrapolations. Par ailleurs, sa forme, entremêlant d’interminables citations et des analyses fort subjectives, rend la lecture de ce pavé franchement indigeste.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Jean-Jacques Lequeu
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°721 du 1 mars 2019, avec le titre suivant : Jean-Jacques Lequeu