Japon immémorial

Par Colin Lemoine · L'ŒIL

Le 25 août 2014 - 83 mots

Livre photo Fin XIXe siècle, Yokohama devint l’épicentre d’une production de photographies singulières, aisément reconnaissables – albuminées et colorisées à la main – et fécondées par des contacts répétés avec l’Occident.

Kusakabe Kimbei et les autres livrèrent bientôt des images diaprées d’un Japon immémorial, peuplé de visages fardés et de peaux tatouées. Métonymiquement, ce style photographique devait trahir la science comme la grâce d’une île tout entière, obsédée par la fuite du temps et la beauté spéculaire. Un ouvrage bilingue, précis et précieux.

Claude Estèbe, Yokohama Shashin, 1860-1900, YellowKorner éditions, 224 p., 170 ill., 45 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°671 du 1 septembre 2014, avec le titre suivant : Japon immémorial

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