H. Massoudy, Calligraphie arabe et vivante - M. Darwich, R. Koraïchi, Une nation en exil : hymnes gravés, suivi de La Qasida de Beyrouth

La calligraphie expliquée et méditée par deux ouvrages

L'ŒIL

Le 19 mai 2010 - 163 mots

Beaux livres. Voici deux livres complémentaires sur la calligraphie arabe qui ont en commun la participation du calligraphe irakien Hassan Massoudy.

Le premier, œuvre de ce dernier, présente l’histoire de la calligraphie arabe sous toutes ses formes, cet outil culturel et confessionnel présent partout en terre d’islam. L’auteur en parle comme un artisan, explique les techniques de préparation, les styles, les compositions et les codes de cet art. Pour le plaisir des yeux, Massoudy nous dévoile treize de ces œuvres.

Mais de la pratique, passons à la poésie. Publiée lors d’une manifestation qui s’est tenue à Alger en 2009, Une nation en exil retrace la collaboration qui commence à Tunis en 1981 entre le poète palestinien Mahmoud Darwich et le plasticien algérien Rachid Koraïchi. Gravures, calligraphies, eaux-fortes de Koraïchi auxquelles s’ajoutent celles de Massoudy et de l’Égyptien Kamel Ibrahim donnent vie aux vers mélancoliques du chantre du peuple palestinien. Un magnifique spectacle visuel, mais qui peut déconcerter, voire désemparer le lecteur non arabophone.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°625 du 1 juin 2010, avec le titre suivant : H. Massoudy, <i>Calligraphie arabe et vivante</i> - M. Darwich, R. Koraïchi, <i>Une nation en exil : hymnes gravés</i>, suivi de <i>La Qasida de Beyrouth</i>

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