Théâtre - Le titre est intraduisible : littéralement, il signifie « Le Jour où le chien nommé Jour est mort ».
L’auteur, le Suédois Rasmus Lindberg, a écrit un conte d’aujourd’hui, absurde, drôle et désespéré. Tous les protagonistes de ce fait divers – sept personnages et un chien – sont d’une maladresse touchante, que la metteuse en scène fait vivre avec beaucoup d’invention. On retient particulièrement le dispositif scénique fait d’un quadrillage de rails posés au sol, qui permettent aux différents décors de bouger à vue, dans la largeur comme dans la profondeur. Le procédé est habile et brouille les repères de l’espace et du temps. Nul besoin d’ailleurs de comprendre le véritable fil de l’histoire, qui ne respecte aucune logique, ni chronologique ni spatiale, pour sentir la désorientation d’une société du Grand Nord – et plus largement d’une humanité occidentale – qui a perdu les fondamentaux du vivre ensemble et se trouve plongée dans un questionnement existentiel sans réponse.
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Fraternité en crise
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°785 du 1 mai 2025, avec le titre suivant : Fraternité en crise