Des estampes pour tous

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 1 mars 2011 - 161 mots

En 1967, l’éditeur, collectionneur et critique d’art Jacques Putman lance le concept des « suites Prisunic » : des estampes originales commercialisées dans les grands magasins Prisunic.

Tirées à 300 exemplaires, elles étaient vendues 100 francs pièce. Durant une trentaine d’années, plus de quatre-vingts artistes tels Arman, Christo, Max Ernst ou Bram Van Velde ont participé à cette aventure. À la mort de Jacques Putman, en 1994, son épouse, la galeriste Catherine Putman (décédée en 2009) a poursuivi seule son activité éditoriale. Le travail qu’ils ont mené conjointement est retracé dans le catalogue de l’exposition « L’estampe, un art pour tous : des suites Prisunic à Catherine Putman » au Musée des beaux-arts de Nancy (jusqu’au 16 mai), qui accueille des textes de Jacques et Catherine Putman, de l’historien de l’art Rainer Michael Mason et de l’artiste Pierre Alechinsky.

Collectif, L’Estampe, un art pour tous, Jacques et Catherine Putman éditeurs, éd. Actes Sud, Arles, 2011, 139 p., 25 euros, ISBN 978-2-7427-9538-3

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°342 du 4 mars 2011, avec le titre suivant : Des estampes pour tous

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