S’attaquer à un tel artiste est un vrai défi que les réalisateurs Ken et Sarah Burns (père et fille) et David Mc Mahon ont su relever dans ce riche documentaire qui embrasse toute la vie de l’artiste.
De son enfance en Toscane, en passant par les secrets techniques (fondu à l’huile avec des glacis et sfumato) jusqu’aux dissections anatomiques que ce dernier a réalisées sur des cadavres pour ses dessins scientifiques, ces deux épisodes brossent toute la richesse de ce personnage mythique et énigmatique, cet érudit éternel insatisfait, et l’on se régale image par image de chefs-d’œuvre comme La Dame à l’hermine, La Cène, Portrait de Ginevra de Benci. Là où certains documentaires montrent des scènes de reconstitution un peu grossières, ici le parti est pris de ne montrer qu’un Léonard désincarné, où seule une main en gros plan nous donne à voir un artiste-acteur qui reproduit les dessins de De Vinci, une subtilité bienvenue. On plonge volontiers dans l’histoire de ce génie, ici narrée de façon chronologique et intensément racontée, fruit de nombreuses années de recherches.
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De Vinci, l’observateur de génie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°785 du 1 mai 2025, avec le titre suivant : De Vinci, l’observateur de génie