De Bellini à Morandi

Par Daphné Bétard · Le Journal des Arts

Le 13 juin 2003 - 229 mots

Des Galeries de l’Accademia au palais des Doges, de la Ca’Rezzonico à la Scuola San Rocco, de Paolo Veneziano à Morandi, en passant par Tiepolo, l’ouvrage paru aux éditions Mengès propose une vision quasi exhaustive de La Peinture dans les musées de Venise. Après un panorama de la peinture vénitienne des XIVe et XVe siècles, dressé par Giovanna Nepi Sciré – superintendant du patrimoine historique et artistique de la région vénète et ancienne directrice des Galeries de l’Accademia –, Augusto Gentili, professeur d’art moderne à l’université de Venise, analyse les travaux de Bellini, Cima Da Conegliano, Carpaccio, puis Giorgione. Largement illustrés, les chapitres suivants sont dévolus aux œuvres magistrales de Titien, Lorenzo Lotto, Le Tintoret et Véronèse, qui participent aujourd’hui encore à la renommée de la cité des Doges. Directeur du Musée Correr, Giandomenico Romanelli s’intéresse, lui, au maniérisme tardif, au baroque, au néoclassicisme, aux vues et paysages de Canaletto, Bellotto, Zuccarelli ou Zais, et aux scènes d’intérieur de Pietro Longhi. Parent pauvre de cet ouvrage, la peinture du XXe siècle est l’objet d’un dernier chapitre. Largement amputé, celui-ci s’arrête aux années 1950, avec Francis Bacon, De Kooning, Dubuffet ou Morandi, dont l’intemporelle nature morte Vases et bouteilles (1948) clôt cet imposant volume.

Giovanna Nepi Sciré, Augusto Gentili, Giandomenico Romanelli et Philip Rylands, La Peinture dans les musées de Venise, éditions Mengès, Paris, 2002, 605 p., 89 euros. ISBN 2-8562-0427-9.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°173 du 13 juin 2003, avec le titre suivant : De Bellini à Morandi

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