Street Art - En 2012, le réalisateur Antoine Page rencontre Bilal Berreni, alias Zoo Project.
À grands aplats de peinture noire et blanche, ce dernier s’est forgé un parcours original d’artiste urbain, interrompu brutalement en 2013 à Detroit, où il meurt assassiné à l’âge de 23 ans. Sorti en salles en prélude à une série d’hommages, C’est assez bien d’être fou est le fruit de cette rencontre, à laquelle a succédé une longue équipée, menée par l’artiste et le réalisateur, en camion puis en train, de l’est de la France jusqu’à Vladivostok. En résulte un objet hybride, quasi muet, à mi-chemin entre le road movie documentaire et le film d’animation – Zoo Project a réalisé l’habillage du film, et ponctué le récit du voyage de courtes séquences troussées à l’économie, mais pleines de délicatesse. Si le film saisit au plus près l’artiste à l’œuvre, entre repérages, rencontres avec toutes sortes de personnages, esquisses et réalisation de muraux et d’installations, il n’évite pas l’écueil de la plupart des road movies, où le trajet tient lieu d’argument et de fil conducteur…
C’est assez bien d’être fou,
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C’est assez bien d’être fou
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°712 du 1 mai 2018, avec le titre suivant : C’est assez bien d’être fou





