Anne Percin, Les Singuliers

Les liaisons artistiques

Par Virginie Duchesne · L'ŒIL

Le 17 décembre 2014 - 99 mots

ROMANS - Entre Pont-Aven, Paris et Bruxelles, les cousins Hugo et Hazel et leur ami Tobias entretiennent une correspondance soutenue. Nous sommes entre 1888 et 1890 et les trois artistes hésitent entre impressionnisme, pointillisme, naturalisme et photographie. Dans leurs échanges se croisent des acteurs et des événements bien réels, de Gauguin à Cabanel, du groupe des XX à la construction de la tour Eiffel. Si la forme épistolaire rend l’époque vivante, et si l’ensemble est aussi précis que bien documenté, l’écriture reste didactique et les trois protagonistes l’incarnation des débats esthétiques du temps plus que des êtres de chair.

Anne Percin, Les Singuliers, La brune au rouergue, 393 p., 22 €.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°675 du 1 janvier 2015, avec le titre suivant : Anne Percin, Les Singuliers

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