Amelia Jones, « Irrational Modernism : A Neurasthenic History of New York Dada »

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 8 juillet 2004 - 160 mots

Dans une lettre signée Marcel Duchamp, l’artiste évoque l’une de ses amies qui, sous un pseudonyme masculin, « Richard Mutt », a présenté un urinoir en porcelaine comme une sculpture. La baronne Elsa von Freytag-Loringhoven serait-elle à l’origine du ready-made le plus célèbre de l’histoire de l’art ? Si Amelia Jones n’apporte ni preuve irréfutable ni découverte saisissante, elle a le mérite de rendre hommage à cette « exhibitionniste proto-punk », dont la vie dépasse largement l’œuvre sur le plan créatif. Qu’elle arbore une cage avec un oiseau vivant en guise de chapeau ou se « maquille » le visage à l’aide de timbres cachetés, la baronne a mené une vie de bohème excentrique. Mais elle était aussi à l’origine de poèmes dada expérimentaux largement sous-estimés, comme le rappelle l’ouvrage qui vient de paraître.

Amelia Jones, Irrational Modernism : A Neurasthenic History of New York Dada, éd. MIT Press, Cambridge, 2004, 336 p., 71 ill., env. 40 euros, ISBN 0-262-10102-5.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°197 du 8 juillet 2004, avec le titre suivant : Amelia Jones, « Irrational Modernism : A Neurasthenic History of New York Dada »

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