Les Stucs, histoire d’un art méconnu

Alessandra Zamperini - « Les Stucs »

Par Fabien Simode · L'ŒIL

Le 27 mai 2013 - 154 mots

SCULPTURES. Si l’on rattache aisément les noms d’Hardouin-Mansart et de Le Brun à la galerie des Glaces de Versailles, qui sait que le sculpteur Coysevox fut l’un de ses grands « stucateurs » ? Antoine Coysevox est pourtant l’auteur du Louis XIV victorieux, fameux médaillon qui, dans le salon de la Guerre, représente le portrait équestre du roi triomphant de ses ennemis. Quant aux stucs, personne ne dira qu’ils ne participent pas à la réalisation de ce chef-d’œuvre de l’histoire de l’art et de l’architecture. Pourtant, l’histoire fait souvent peu de cas de cet art. Ce livre, traduit de l’italien, répare donc cet oubli en remontant son histoire, de l’Égypte ancienne – le buste de Néfertiti de Berlin en est recouvert – aux fioritures viennoises de Koloman Moser, en passant par les décorations de Ravenne et les nus de Primatice à Fontainebleau. Le texte est impeccable, les innombrables photos sont magnifiques. Du grand œuvre.

Alessandra Zamperini, « Les Stucs », Seuil, 336 p., 100 euros.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°658 du 1 juin 2013, avec le titre suivant : Alessandra Zamperini - « Les Stucs »

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