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Une vingtaine de lieux vernissent ce soir pendant la Nocturne des Galeries

Par Alexia Lanta Maestrati · lejournaldesarts.fr

Le 18 octobre 2018 - 512 mots

PARIS

Une centaine de galeries parisiennes ouvrent leurs portes de 18h à 22h dont vingt qui inaugurent ce soir leur nouvelle exposition.

Paris, la nuit
Paris, la nuit
Photo Walkerssk

Participant de l’effervescence autour de la Fiac, plus de soixante-dix galeries ouvrent leur nouvelle exposition cette semaine, et parmi elles, plus d’une vingtaine vernissent à l’occasion de la 8e édition de la Nocturne des Galeries. 

A Saint-Germain-des-Près, la Galerie Loevenbruck s’est associée à Christophe Gaillard pour présenter un monument de l’art contemporain français, Michel Journiac, un artiste radical célèbre pour avoir fabriqué du boudin avec son propre sang. Le quartier promet d'être animé avec également l’ouverture de l’exposition des meubles art déco de Jean Royère, Alexandre Noll, Charlotte Perriand, Jean Prouvé, Georges Jouve, Diego Giacometti chez Jacques Lacoste ainsi qu’une monographie de Victor Vasarely chez Pascal Lansberg. 

De l’autre côté de la Seine, Magnin-A inaugure son nouvel espace boulevard Richard Lenoir avec l’exposition collective Co-Naissance  (Frédéric Bruly Bouabré, Alighiero e Boetti, Marcel Miracle), qui propose un « focus sur l’ADN du travail de Magnin-A, avec des artistes d’Afrique et des artistes occidentaux. » Il s’agit également d’un « clin d’oeil à la nouvelle naissance de Magnin-A qui n’avait pas d’espace physique jusqu'à présent » explique son directeur Philippe Boutté.  Dominique Fiat, a décidé pour la première fois de vernir ce soir là, avec une exposition de l’artiste indienne, commissaire de la biennale de Kochi, Anita Dube.  Pour la galeriste qui ne participe pas à la Fiac cette année, la nocturne « est très importante car les collectionneurs désertent les galeries »

Plus à l’est, à Belleville, Jocelyn Wolff, fidèle de la première heure, présente l’artiste allemand Franz Erhard Walther. « C’est primordial, surtout pour nous qui sommes un peu excentrés. Nos collègues étrangers, collectionneurs et professionnels n’ont pas le temps de venir dans la journée car ils sont à la Fiac. Ils viennent à Paris il faut faire un effort en plus »  commente le galeriste. High Art et Untilthen vernissent également, présentant respectivement l'américain Cooper Jacoby et le vidéaste photographe belge David Claerbout.  

La liste des galeries qui mettent les petits plats dans les grands est longue, des Champs-Elysées à Louise Weiss mais également dans les environs de Paris, à Pantin chez Thaddaeus Ropac ou à Boissy-le-Châtel à la Galleria Continua. 

L'événement est très fédérateur, « c’est l’occasion de mettre en avant les galeries à un moment qui rassemble beaucoup de collectionneurs étrangers » explique Hervé Loevenbruck, un des fondateurs de l'événement. Mais si lors du lancement de la manifestation, il y a maintenant huit ans, la Fiac était un catalyseur, aujourd’hui la profusion de dîners et d’événements font de cette nocturne un  « pari audacieux. Cela se passe par quartier, un visiteur voit entre trois et dix galeries, selon qu’il y ait une activité forte avec des vernissages et des forces de propositions artistiques ». Sans frais de participation et sans sélection sur dossier, il est cependant demandé aux galeries de participer à la Fiac ou d’avoir participé au moins une fois lors de ces cinq dernières années.  Une autre façon de garder un lien avec la manifestation.
 

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