Un nouveau chapitre s’ouvre pour Fotofever

Paris. Si la crise sanitaire a eu raison de la tenue de Fotofever au Carrousel du Louvre, habituellement à l’automne, en parallèle à Paris Photo, la 10e édition de ce Salon consacré à la photographie a eu lieu du 10 au 13 février, au Bastille Design Center. La nouvelle adresse de la foire a de l’allure. Elle offre un bel espace sur trois niveaux, certes réduit (700 m2 au total), comparé à celui dont elle disposait au Carrousel du Louvre, mais le cadre est chaleureux, élégant et situé, qui plus est, à deux pas des galeries du Marais. Avec ces nouvelles dates, la manifestation se place par ailleurs dans une période creuse et au début d’un calendrier annuel des foires et salons chargé. Deux atouts non négligeables pour les exposants et le public.

Le nombre réduit de galeries (trois sur onze participants) montre toutefois la difficulté qu’a eue Fotofever cette année à mobiliser les marchands. Le contexte économique et financier n’y est certainement pas étranger.

L’éclectisme des propositions de la foire demeure le grand inchangé d’où émergeaient les travaux et les tirages remarquables de Fabrice Domenet chez L’Angle (Hendaye) et de Chieko Shiraishi chez Écho 119 (Paris). Quant au focus développé sur un étage par Cécile Schall, fondatrice de Fotofever, sur son père, le photographe Roger Schall (1904-1995), il proposait à la vente des tirages de deux expositions dont celle organisée de son vivant sur le thème de la mode au Salon d’Automne au Grand Palais en 1982.