L'exposition anniversaire est l'occasion de remercier les artistes, collaborateurs et collectionneurs qui ont contribué à la longévité de la galerie ; presque un exploit tant les galeries se font et se défont.
L’histoire débute en 1999, après une dizaine d’années passées à la direction d’une banque, Anne de la Roussière fait le pari d’ouvrir une galerie. Elle installe alors la galerie Arcturus au cœur du quartier très dynamique de Saint Germain-des-Prés, au 65, rue de Seine, dans l’ancienne boutique « d’une vieille dame avant-gardiste, puisqu’elle vendait des produits bio avant l’heure. Le lieu était destiné à être précurseur », s’amuse la directrice. Le pari était un peu fou de se lancer « sans artistes ». Mais les événements se sont enchaînés rapidement dans une conjoncture économique favorable. L’exposition inaugurale, consacrée à Marie Barbé, est un succès, comme le seront toutes celles des deux premières années.
Aujourd’hui la conjoncture est devenue plus difficile. Pour subvenir aux besoins de son enseigne, Anne de la Roussière a dû développer des services de conseils, notamment pour les entreprises, et en ne se limitant pas aux artistes de sa galerie. « L’art embellit le quotidien et entretient une vision positive de la vie. Je souhaite continuer à apporter ce bien-être auprès de chacun dans les entreprises et dans les endroits de vie », s'enthousiasme la galeriste.
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Pour ses 20 ans La galerie Arcturus revendique son éclectisme
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°520 du 29 mars 2019, avec le titre suivant : Pour ses 20 ans La galerie Arcturus revendique son éclectisme