Ventes aux enchères

Online : art du XXe chez FauveParis le 25 avril

Par Marie Potard · lejournaldesarts.fr

Le 23 avril 2020 - 295 mots

PARIS

Une vente à « huis-clos live » consacrée aux arts décoratifs du XXe et à l’art moderne et contemporain

Jaime Hayon, Table Explorer, prototype, 2019, fibre de verre, h. 42 d. 100 cm. © FauveParis
Jaime Hayon, Table Explorer, prototype, 2019, fibre de verre, h. 42 d. 100 cm. ©
© FauveParis

Installée depuis 6 ans dans le Marais, FauveParis organise une vente aux enchères « physique » chaque samedi matin, précédée d'une semaine d'exposition. Contrainte de fermer sa salle des ventes, comme tous les autres opérateurs en raison du confinement, la maison a été la première à proposer des ventes en « huis-clos live », dès le samedi 21 mars. 

Le commissaire-priseur attitré de l’opérateur, Cédric Melado, est seul en salle muni de son marteau tandis que son équipe, en visioconférence, prend les enchères au téléphone et sur Internet. « L'idée de départ était surtout de pouvoir montrer qu'il est possible de maintenir l'activité en ces temps complexes », explique Dimitri Joannidès, spécialiste associé en art moderne et contemporain.

Samedi 25 avril, 102 lots passeront au feu des enchères, pour une estimation basse de 110 000 euros. 

Nathalie du Pasquier, Nature morte, 2006, huile sur toile, 100 x 150 cm. © FauveParis
Nathalie du Pasquier, Nature morte, 2006, huile sur toile, 100 x 150 cm.
© FauveParis

Réunissant aussi bien du design et des arts décoratifs du XXe que de l’art moderne, contemporain et urbain, la vente comprend une Nature morte, 2006, de Nathalie du Pasquier (estimation : 4 000 à 6 000 €) ; une Table Explorer, prototype, 2019, en fibre de verre, Édition BD Barcelona, une pièce unique pour le Salon de Milan 2019 (estimation : 5 000 à 8 000 €). En pièce phare, une œuvre du street artist Gully, Rockwell and co meet Picasso, 2019 (estimation : 15 000 à 20 000 €). 

La vacation comprend également une lithographie de 1964 de Soulages ; un fauteuil, modèle Ben Chair, de Pierre Paulin ou encore un Guéridon modèle Primavera, vers 1980, d’Ettore Sottsass en marbre, pour des prix allant de 200 à 12 000 euros.

Gully, Rockwell and co meet Picasso, 2019, technique mixte sur toile, 93 x 150 cm. © FauveParis.
Gully, Rockwell and co meet Picasso, 2019, technique mixte sur toile, 93 x 150 cm. ©
© FauveParis
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Vente le samedi 25 avril, à 10h30 sur Drouot Online

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