Foire & Salon

Bruxelles, « Cultures » s’en va, Bruneaf revient

Par Marie Potard · lejournaldesarts.fr

Le 2 mars 2020 - 335 mots

BRUXELLES / BELGIQUE

Seuls les marchands d’art premier, accompagnés de quelques galeries d’art contemporain, reprennent le flambeau.

Vue de l'édition 2019 de Bruneaf. © Photo Bruneaf.
Vue de l'édition 2019 de Bruneaf.
© Photo Bruneaf

La manifestation  bruxelloise « Cultures - The world art » créée en 2016 et qui rassemblait trois « foires en galeries » - Bruneaf (art tribal), BAAF (archéologie) et AAB (art asiatique) - ne reviendra plus. « Cultures - une réussite mais qui aurait eu besoin de plus de temps pour pouvoir mûrir - avorte car les deux autres associations, Baaf et Aab ont été dissoutes pour des raisons totalement internes », annonce Didier Claes, président de Bruneaf (BRUssels Non European Art Fair). 

La manifestation d’arts premiers, qui fête cette année ses 30 ans, sera donc la seule à se tenir au Sablon au mois de juin. « C’est une grosse déception pour Cultures mais finalement, nous reprenons la main, avec de nouvelles ambitions pour Bruneaf. Cela ne va pas être simple car Bruxelles est un peu malade et beaucoup de galeries disparaissent », poursuit l’organisateur. 

Et côté ambitions, la première est de taille, avec l’arrivée de galeries d’art contemporain, invitées à venir dialoguer avec les marchands d’art océanien et africain. « Les collectionneurs que nous convoitons dans notre spécialité sont ceux qui viennent de l’art contemporain. Très peu de collectionneurs d’archéologie ou d’art d’Asie sont intéressés par les arts premiers donc finalement, même si notre synergie avec Cultures était belle, elle ne nous apportait aucun client », explique Didier Claes.

Les galeries défendant l’art contemporain africain auront la priorité, même si les autres galeries d’art contemporain sont les bienvenues. En tout, il devrait y avoir une trentaine de marchands d’arts premiers et 5 à 6 d’art contemporain. « Dans notre domaine, nous allons être très sélectifs. D’ailleurs, nous nous sommes déjà séparés de plusieurs galeries qui n’étaient plus au niveau », confie le président.

Il n’y aura pas d’expositions muséales comme organisées auparavant à l’ancienne Nonciature mais un catalogue spécial, avec des invités d’honneur (artistes, designers…).

« Bruxelles doit continuer à exister, il y a un marché et des collectionneurs ! », affirme Didier Claes.

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