Un tour des galeries de Bâle

L'actualité de l'art contemporain

Le Journal des Arts

Le 1 novembre 1996 - 2703 mots

PARIS : JEAN DUBUFFET PAR LUI-MÊME

Prolixe, parfois délibérément et magistralement confus, Jean Dubuffet reste  un artiste central de l’art français. La galerie Pascal Lansberg (36, rue de Seine, 01 40 51 84 34) présente jusqu’au 20 décembre un choix d’œuvres (gouaches, peintures, encres et assemblages) de 1942 à 1979. On découvrira en particulier un tableau de 1943, Le Petit Baiser, un Téléphoniste de 1954, et une très étonnante Signature  de 1960 où le nom de l’artiste est gravé sur toute la surface de la toile dans la peinture à l’huile. Un catalogue, avec un texte d’Antoine Helwaser, est publié à cette occasion par la galerie.
La cohabitation de Jean Hélion et Philippe Hortala se fait à l’enseigne de "L’art des villes et l’art des campagnes" à la galerie Piltzer (16, avenue Matignon, 01 43 59 90 07) jusqu’au 16 novembre. Le rap­prochement est audacieux entre un peintre aussi prestigieux que Hélion et un jeune artiste comme Hortala, qui poursuit un singulier travail naïf où la banalité des sujets est à la hauteur d’une technique artisanale assez rudimentaire.
César a représenté la France à la dernière Biennale de Venise avec une accumulation et des compressions de voitures d’un modèle récent. Ce sont ces dernières, qui n’aideront pas César à passer à la postérité, que l’on reverra à la galerie Daniel Templon (30, rue Beaubourg, 01 42 72 14 10) jusqu’au 13 no­vem­bre. L’habitude en a été prise il y a longtemps : les rétrospectives des musées suscitent toujours des présentations simultanées dans les galeries.
Avec la grande exposition consacrée à Georg Baselitz au Musée d’art moderne de la Ville de Paris (voir le JdA n° 29, octobre), deux galeries présentent des œuvres de l’artiste allemand.

Jan Dibbets en finesse
La galerie Laage-Salomon (57, rue du Temple, 01 42 78 11 71), qui le représente à Paris depuis de longues années, propose ses travaux récents jusqu’au 10 dé­cembre, et la galerie Thaddeus Ropac (7, rue Debel­leyme, 01 42 72 99 00) propose, elle aussi jusqu’au 9 no­vembre, un choix d’œuvres. L’art néerlandais a longtemps été dominé par deux figures que l’on pouvait à bon droit dire incontournables, au point d’avoir occulté les œuvres de plusieurs générations d’artistes. On retrouvera donc Ger Van Elk à la galerie Durand Dessert (28, rue de Lappe, 01 48 06 92 23) jusqu’au 30 no­vembre. Il y présente une suite de paysages du Kinselmeer et une série d’autoportraits organisée selon les stations du chemin de Croix. Jan Dibbets, quant à lui, offre de nouveaux travaux où l’esprit de géométrie le dispute toujours à l’esprit de finesse, à la galerie Lelong (13, rue de Téhéran, 01 45 63 13 19) jusqu’au 30 no­vembre. Ufan Lee appartient à la même époque que les deux Néer­landais. D’origine coréenne, il a longtemps travaillé au Japon, où il fut associé au Mono Ha dont le musée de Saint-Étienne a récemment donné une lecture actualisée. La galerie Jacqueline Moussion  (110-123, rue Vieille-du-Temple, 01 48 87 75 91) l’expose pour la première fois jusqu’au 16 novembre.
Mentionnons les one man shows de deux artistes italiens chez deux galeries spécialisées dans les échanges transalpins : la première, de Marco Gastini, à la galerie Pièce Unique (4, rue Jacques-Callot, 01 43 26 54 58) qui y présente une œuvre jusqu’à la fin novembre, et celle d’Arcangelo à la galerie Di Meo (9, rue des Beaux-Arts, 01 43 54 10 98) jusqu’au 23 novembre. Une exposition collective est proposée par un artiste, Pascal Pinaud, sous le titre "Side by side". Pascal Pinaud lui-même, James Hyde, Helmut Dorner, Dominique Figarella, Beat Zodener seront accueillis par la galerie Nathalie Obadia (5, rue du Grenier-Saint-Lazare, 01 42 74 67 68) jusqu’au 27 novembre. Terminons ce tour d’automne avec les expositions personnelles de Robin Collyer à la galerie Gilles Peyroulet (7, rue Debelleyme, 01 42 74 69 20) jusqu’au 30 novembre, d’Ulrich Horndasch à la galerie Renos Xippas (108, rue Vieille-du-Temple, 01 40 27 05 55) du 14 novembre au 11 janvier, du photographe Joan Fontcuberta à la galerie Zabriskie (37, rue Quin­campoix, 01 42 72 35 47) jusqu’au 28 décembre, et enfin, last but not least, celle d’Erik Levine à la galerie Georges Philippe Valois (30, rue de Seine, 01 46 34 61 07) du 7 no­vembre au 7 décembre.

SUISSE : RAUSCHENBERG TRANSPARENT BÂLE EN BLANC

Bâle en blanc

Reprenant une thématique entamée il y a deux ans, la galerie Gisele Linder (Elisabethenstr. 54, tél. 61 272 83 77) propose une exposition collective intitulée "N’oublions pas le blanc", jusqu’au 23 novembre.
Dix artistes suisses – notamment Gottfried Honnegger, Robert Ryman, Jean Stern et Rémy Zaugg –, travaillant tous dans la direction du monochrome, participent à la présentation.

Portes ouvertes à Genève
Les dix-neuf membres de l’Asso­ciation genevoise des galeries d’art moderne (AGGAM) organisent leur week-end portes ou­vertes les 2 et 3 novembre de 10h à 18h. Elles ont choisi cette année de présenter uniquement des artistes suisses, comme Thomas Huber, qui expose également au Musée des beaux-arts de Lau­san­ne, l’in­contournable John Arm­leder, le Tessinois Gianfredo Camesi, Hans Erni et les travaux en plomb d’Aliska Lahusen.

De la Mongolie à Glaris
La galerie Tschudi (Eichenstr. 26, tél. 55 640 63 60) propose des œuvres récentes de Richard Long, jusqu’au 14 décembre. Comme à son habitude, l’artiste anglais retrace chaque fois ses randonnées, notamment en Mongolie et au Tyrol. Les matériaux prélevés durant ces voyages servent à créer les différentes pièces de l’exposition, dont une importante installation de pierre au sol et des ouvrages muraux en bois et en boue. Des séries de photographies et de textes argumentent également cette forme de mé­moire poétique.

À Lugano
Emilio Vedova est à l’honneur à la Galleria Palladio (Via Nassa 30, tél. 91 923 48 61) jusqu’au 14 janvier 1997. Une vingtaine d’œuvres des années 1986 à 1991 et la publication d’une plaquette présentent cet artiste, né en 1919, qui a voulu dépasser la bidimensionalité du tableau. Collages, œuvres sur papier et peintures reprennent en partie le thème du Grand disque, une série d’études entreprise dès 1985.

Neuchâtel gestuel
La galerie Ditesheim (Rue du Château 8, tél. 38 24 57 00) montre l’œuvre gravé de Rolf Iseli jusqu’au 30 novembre. Ce peintre et graveur suisse particulièrement doué, souvent consacré par des expositions muséales, se renouvelle peu. Les images très gestuelles dénotent toujours une attirance pour les matières terreuses et le désir d’exprimer une tension.

Angoisse à Zurich
Dieter Roth présente une centaine d’œuvres à la galerie Andy Jllien (Rämistr. 18, tél. 1 252 95 00), jusqu’au 23 novembre. Ce perpétuel angoissé, parfois difficile à saisir dans la cohérence de sa production, montre des dessins, peintures, objets, collections de déchets, films, etc. couvrant vingt-cinq années de travail. Pour ceux qui regrettent l’importante exposition qui aurait dû être organisée au Musée Rath de Genève, puis reprise par la Tate Gallery de Londres, le Musée d’art contemporain de Barcelone et la Kunsthalle de New York, la manifestation zurichoise est l’occasion de voir un rare panorama de cet artiste, considéré comme l’une des figures marquantes de l’art suisse contemporain.
Sous le titre Anagrams, Robert Rauschenberg montre une trentaine d’œuvres sur papier à la galerie Jamileh Weber (Waldmannstr. 6, tél. 1 252 10 66), jusqu’au 16 no­vembre. Cette suite, à laquelle il a travaillé ces deux dernières années, se développe autant dans des petits formats (60 x 80 cm) que dans des ouvrages monumentaux (153 x 368 cm). Les tonalités habituellement vives de l’artiste américain sont remplacées ici par des jeux de transparences proches de l’aquarelle. L’utilisation nouvelle de teintes provenant directement des plantes apporte à ces travaux un caractère différent. La sérigraphie créée spécialement pour l’exposition comprend pas moins de 16 couleurs.

BELGIQUE : UNE MICRO-RÉTROSPECTIVE ROPS

Ronny Van de Velde présente, en collaboration avec Maurice Keitelmann, une exposition d’une cinquantaine d’œuvres de Félicien Rops, offrant une synthèse de l’esprit ropsien à mi-chemin entre peinture et littérature. La femme y domine à côté de paysages saisis avec une joie évidente. À noter, la splendide version de L’Attrapade qui place Rops dans le sillage des grandes fresques romanesques de Balzac ou de Maupassant. Une micro-rétrospective qui se déguste avec bonheur (jusqu’au 1er décembre : 3 Ij­zer­­poortkaai, 2000 Anvers).
Jacques Pleyers fête les vingt ans de l’International Art Gallery de Lasnes en réunissant les "trois phares" qui, à ses yeux, ont marqué de leur empreinte l’aventure de sa galerie. Bram Bogart, Lismonde et Jo Delahaut dialoguent au-delà de leurs différences. Lismonde magnifie le noir et le blanc dans ses grands fusains originaux ; Bram Bogart pétrit la matière et sculpte la couleur, tandis que Delahaut donne à l’univers de ses compositions la finesse d’une architecture lentement mesurée (jusqu’au 1er décem­bre : Bois Lionnet 16, 1380 Lasnes).

Leblanc en monochrome
Au Centre d’art contemporain, Pierre Lahaut, connu pour ses paysages, expose des natures mortes. Son propos ne vise ni la représentation ni même l’évocation d’un objet figé pour l’éternité, mais l’expérience de l’espace à travers le travail du pastel (jusqu’au 14 décembre : 63 avenue des Nerviens, 1040 Bruxelles).
Des œuvres de Walter Leblanc sont présentées jusqu’au 10 no­vembre chez Amarylis. L’expo­sition met l’accent sur une des figures majeures de l’art optique en Belgique. Attaché à la tradition contemporaine du monochrome à laquelle il offrira quelques-unes de ses meilleures créations, Leblanc est aussi marqué par la pensée formaliste et par les expériences psychophysiologiques qui ont mis en évidence les mécanismes de l’optique (1108 chaussée de Gand, 1080 Bruxelles)
À Hamois, Espace Par­tenaires présente, jusqu’au 30 no­vembre, les résultats du symposium de sculpture qui avait réuni cet été Stefane Gaillet, Thomas Gunzberger, Phi­lippe Jac­ques, Jef Mouton et Cathe­rine van Pottels­ber­ghe. Les œuvres exposées témoignent des discussions et des recherches communes tout en conservant la spécificité de chaque regard. La diversité des matériaux témoigne à l’envi de la richesse d’une expérience de travail qui fait de Hamois un centre vital de la sculpture en Belgique (31 route de Liège, 5360 Hamois).

LONDRES : CORK STREET GRANDE OUVERTE

Cork Street, vitrine internationale de l’art du XXe siècle et de l’art contemporain, organise comme chaque année un week-end portes ouvertes : quinze galeries seront exceptionnellement ouvertes de 11h à 18h les samedi 30 novembre et dimanche 1er décembre. Alan Cristea Gallery exposera une nouvelle série d’impressions à jet d’encre de David Hockney. Browse and Darby présenteront des scènes d’intérieur et des natures mortes de Diana Arm­field. La Mayor Gallery, installée dans Cork Street depuis 1933, proposera sans doute l’exposition la plus intéressante, à l’occasion du centième anniversaire de la naissance de Tristan Tzara et d’André Breton. "Faces & Places–Dada and Surrealists portraits and landscapes" rassemblera notamment des œuvres de Chirico, Dali, Magritte, Man Ray et Schwitters. Entwistle Gallery, qui vient au contraire de s’installer dans la rue, accueillera quelques jeunes artistes : des sculptures d’Edward Lipski et des photographies de Bridget Smith côtoieront des créations de Peter Newman, Siobhan Hapaska, Nicky Hober­man et Sue Arrow­smith. Les Waddington Galleries proposeront une sélection d’œuvres de Dubuf­fet et Picasso, des peintures de Fiona Rae, ainsi que des bronzes de Mimmo Paladino et de William Turnbull. John Waddington présentera de son côté des tableaux peints dans le sud de la France par John Lessore. Des œuvres de Paul Signac, Henri Harpignies et Eugène Lami seront visibles chez Stoppenbach and Delestre, tandis que des paysages de Alastair Leighton seront exposés chez Atrium Bookshop. À voir également, Nicholas Jolly chez Beaux Arts, Elizabeth Blackadder et David Michie à la Mercury Gal­lery, Doris Betjeman et John Miller chez David Messum, Alan Parker à la Piccadilly Gallery, Ken Currie à la Raab Boukamel Gallery, Eileen Agar, Gertrude Hermes, Blair Hughes-Stanton et Henry Moore chez Redfern, Mandy Shepherd chez Tryon and Swann.

Maillol chez Thomas Gibson
"J’avais quelque chose à prouver" déclare Timothy Taylor à propos de l’ouverture de sa propre galerie à Bruton Place, quinze mois après avoir quitté la galerie de Leslie Waddington. Il s’intéressera aussi bien aux maîtres de l’après-guerre qu’à des peintres britanniques plus jeunes, comme Mark Francis. Non loin, Alexander Corcoran organise une exposition Teddy Millington Drake du 7 au 27 novembre, qui coïncide avec la publication des mémoires du peintre. Depuis la fermeture de la galerie Perls à New York, Thomas Gibson a entreposé une douzaine de sculptures d’Aristide Maillol dans son magasin de Bond Street. Dina Vierny lui a en outre confié le soin de représenter l’œuvre de Maillol dans le monde entier.

ITALIE : EN VERT, BLANC, ROUGE

Milan aux couleurs italiennes
Jusqu’au 10 décembre, quelques artistes qui ont accompagné l’évolution de l’art contemporain de 1945 à nos jours sont réunis chez Gug­gerini & Zonca sous la bannière "Fratelli d’Italia". L’exposition rassemble une trentaine d’œuvres : de l’art abstrait (Capogrossi, Cas­tellani) à la Trans-avant-garde (Pala­dino), en passant par l’art conceptuel (Manzoni, Giulio Paolini), l’Informel (Afro, Burri, Novelli), l’Arte povera (Kounellis) et le Réalisme (Guttuso). De manière originale, les œuvres ne sont pas regroupées par périodes mais par couleurs : le vert, le blanc et le rouge du drapeau italien. Des Polaroids de Robert Mapplethorpe et quelques sculptures asexuées des frères Chapman éclairent deux conceptions de la représentation du corps à la galerie Giò Marconi, jusqu’au 17 novembre. Une grande installation de Mona Hatoum occupe tout l’espace de la galerie Viafarini jusqu’au 23 novembre. La galerie Karsten Greve accueille jusqu’au 20 novembre quelques sculptures récentes de Barry Flanagan.

Aux environs de Turin
Le galeriste Franz Paludetto s’est retiré au château de Rivara où il organise des expositions temporaires, en attendant d’y installer un musée d’art contemporain italien. La première partie de la manifestation actuelle est consacrée à Salvo, tandis que la suite du parcours rassemble pas moins de deux cents œuvres d’artistes qui émergent tels que Miriam Cahn, Fabrice Hybert, Anke Doverauer, John Currin, Lisa Milroy, José Maldonado, Walther Obholzer, Karin Kneffel, Bernard Frize

Rétrospective Orlan à Rome
Du 5 novembre au 10 décembre, la galerie Sala présente un panorama des recherches de l’artiste française Orlan, qui a poussé le Body Art à un point extrême en se soumettant à diverses interventions chirurgicales pour modifier son visage. La galerie S.A.L.E.S expose quatorze tableaux récents de Ross Bleckner, du 15 novembre au 10 décembre. Enfin, à Naples, Giuseppe Penone expose deux œuvres à la galerie Alfonso Artiaco jusqu’au 30 novembre.

NEW YORK : TOILES DE NÎMES

Jusqu’à la fin du mois, la Marian Goodman Gallery propose une sélection des peintures récentes de Gerhard Richter vues cet été au Carré d’art à Nîmes. Les nouveaux tableaux et fusains sur papier de Robert Colescott, qui représentera les États-Unis à la Biennale de Venise en 1997, sont exposés à partir du 9 novembre à la Phyllis Kind Gallery. "Sous bien des aspects, je suis un artiste new-yorkais : l’artiste en plein désert", assure Colescott, qui habite à Tucson (Arizona). La Gagosian Gallery expose jusqu’au 14 décembre une nouvelle sculpture de Richard Serra intitulée 58 x 64 x 70, les dimensions de chacune des formes cubiques en acier qui la composent. Sur le thème des Bad habits (Mauvaises habitudes), Lisa Yeskavaga, artiste new-yorkaise de 33 ans, a créé une galerie de personnages féminins fantastiques, visible jusqu’au 16 novembre chez Boesky & Callery Fine Arts.
Jusqu’au 16 novembre également, Curt Marcus expose des tableaux récents de Mark Innerst, aux thèmes et aux dimensions plus variés que l’ensemble montré en mars à Londres par Faggionato Fine Arts : "Il y a davantage de tableaux abstraits et, par ailleurs, mes scènes urbaines sont plus centrées sur les personnages que sur leur cadre de vie", explique l’artiste, connu pour sa manière intimiste. Une installation multimédia de René Green, Partially Buried, à la Pat Hearn Gallery jusqu’au 24 novembre, évoque le tragique épisode de Kent State, où les troupes fédérales avaient ouvert le feu sur une manifestation d’étudiants contre la guerre du Vietnam. Jusqu’au 24 novembre encore, une série de dix grands dessins aux crayons de couleurs marque les débuts de Pieter Schoolwerth, âgé de 24 ans, à la Greene Naftail Gallery. Signalons encore : l’exposition de vingt tableaux de Tamara de Lempicka, accompagnés de quel­ques dessins, chez Barry Friedman du 8 au 30 novembre ; à la Vis-à-Vis Gallery jusqu’au 14 novembre, les peintures hautes en couleurs de la chorégraphe new-yorkaise Lynda Godde, récemment disparue ; chez Matthew Marks, jusqu’au 21 dé­cembre, des photographies d’enfants réalisées par Nan Goldin entre 1976 et 1996, et chez PaceWildensteinMacGill, jusqu’au 23 novembre, douze portraits photographiques de grand format exécutés par Chuck Close.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°30 du 1 novembre 1996, avec le titre suivant : Un tour des galeries de Bâle

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