Un marathon Henry Moore

L'ŒIL

Le 1 juillet 1998 - 229 mots

Né en 1898, le sculpteur Henry Moore aurait eu cent ans cette année. Pour célébrer l’anniversaire de cette figure de proue de la modernité anglaise, tout le monde s’y est attelé. Il vous faudra tout l’été pour courir d’une exposition à l’autre. La National Gallery de Londres en est allée de son couplet (L’Œil n°496) complété par le British Museum qui a installé jusqu’au 30 septembre le groupe sculpté King and Queen au beau milieu de son département égyptien. Le City Museum de Bristol montre des maquettes de sculptures du 25 juillet au 6 septembre tandis que la Tate Gallery de Londres fait jusqu’au 17 janvier une présentation spéciale des œuvres de Moore parmi ses contemporains Jacob Epstein, Barbara Hepworth, Anthony Caro ou Barry Flanagan. Certains musées ont opté pour des expositions thématiques comme la Wakefield Art Gallery qui veux expliquer l’utilisation de la photographie dans le travail de Moore (1er août-13 septembre), l’Imperial War Museum de Londres qui a choisi les carnets de guerre (10 septembre-22 novembre) et la Fondation Henry Moore à Perry Green qui montrera à l’automne les dessins de l’artiste. Et si le parcours n’est pas assez complet, il ne vous restera plus qu’à partir vers Leeds et Manchester voir Artranspennine 98 et les commandes passées par la Tate Gallery de Liverpool et le Henry Moore Sculpture Trust à cinquante sculpteurs contemporains tels qu’Ulrich Rückriem.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°498 du 1 juillet 1998, avec le titre suivant : Un marathon Henry Moore

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