Travailler à l'américaine

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 27 juin 2003 - 145 mots

À travers 70 œuvres de la collection Terra Foundation for the Arts de Chicago, le Musée d'art américain de Giverny (jusqu'au 17 août, tél. 02 32 51 94 65) se penche sur la valeur symbolique du travail dans la société américaine entre 1840 et 1940. Une période durant laquelle la plupart des artistes du Nouveau Monde choisissent d'exalter les vertus du travail artisanal. Réalisé en 1907, Le Forgeron de Jefferson David Chalfant illustre cette vision nostalgique de l'artisan qui récolte les fruits de son labeur à l'heure de l'industrialisation et de la production en série. Certaines œuvres mettent l'accent sur les difficiles conditions de travail (Main-d'œuvre exploitée de Boris Gorelick ou Striptease au New Gotham de Reginald Marsh) ; d'autres préfèrent donner une vision idéale des corvées agricoles, tel Winslow Homer dans Les Faneurs et Les Glaneurs, inspirés de la célèbre toile de Millet (1857).

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°174 du 27 juin 2003, avec le titre suivant : Travailler à l'américaine

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