L’an dernier, la galerie Le Troisième Œil présentait à Paris une série d’œuvres de Tony Soulié sur le thème de la transparence, avec des sculptures en verre de Murano, des peintures sur écrans sérigraphiques derrière lesquels se profilaient des vues volcaniques. À 43 ans, Tony Soulié, ancien champion de boxe, danseur et comédien, passé par l’École des Beaux-Arts de Paris, n’en finit pas de parcourir le globe. De ses périples en Arizona et dans le désert du Sahara, il vient de rapporter des clichés grand format qu’il recouvre de pigments mêlés de poudres, de vernis et de laques. Les sables se perdent dans une ambivalence onirique, comme pour mieux restituer l’essence de ces lieux vierges et immuables, faite d’une ivresse et d’une « magnificence presque effroyable » comme l’écrivait Pierre Loti.
BORDEAUX, galerie Le Troisième Œil, jusqu’au 10 juin et AUVERS-SUR-OISE, Orangerie du château, jusqu’au 30 juin.
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Tony Soulié, les traversées du désert
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°517 du 1 juin 2000, avec le titre suivant : Tony Soulié, les traversées du désert