Photo - Julian Guinand (né en 1975) s’intéresse aux paysages et espaces que l’histoire sociale et environnementale a marqués.
En 2022-2023, il a photographié et filmé la presqu’île du Nord Cotentin et ses cinq sites majeurs de l’industrie nucléaire : l’usine de traitement des déchets de La Hague, l’EPR de Flamanville, le Centre de stockage de la Manche, la fosse des Casquets où sont entreposés des déchets radioactifs et le site de construction de sous-marins nucléaires de Cherbourg. « On raconte que la presqu’île pourrait être “lâchée”, coupée du reste du continent si se déclarait un incident nucléaire à La Hague ou à Flamanville. Cette hypothèse, à la fois chimérique mais tout de même étudiée par les politiques à plusieurs reprises, a attisé mon intérêt pour ce territoire », explique le photographe. Au cours de cette première année de travail l’artiste a rencontré l’anthropologue Sophie Houdart à Rokkasho dans la péninsule de Shimokita, au nord du Japon, autre région où de nombreuses infrastructures énergiques, en particulier nucléaires inspirées de La Hague, ont été construites. D’un territoire à l’autre, photographies et vidéos de Julian Guinand et récits de Sophie Houdart évoquent ces terres, les enjeux de politique énergique, économique et sociale et les sources d’inquiétudes et de menaces. Une réalité que techniques et approches documentaires et expérimentales de Julian Guinand revisitent dans ses différentes dimensions humaines, environnementales, mais aussi contestataires.
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Terres sous haute tension
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°787 du 1 juillet 2025, avec le titre suivant : Terres sous haute tension





