Stéphane Magnin, le libertonaute

L'ŒIL

Le 1 juin 1999 - 161 mots

Cap sur l’an 2000 avec la création de Stéphane Magnin qui franchit les limites de notre univers terrestre. L’artiste travaille actuellement à l’élaboration d’une station spatiale qui a pour nom Libertaria et aurait pour finalité de « coloniser » la planète Mars. Si Baudelaire rêvait d’un ailleurs où tout serait luxe, calme et volupté, à l’heure d’Internet l’artiste imagine pour son installation « un saloon de breuvages inédits, une discomobile pour cosmo-tourist, un astro-museum, un galaxhotel-luxur... » Goldorak n’a qu’a bien se tenir ! L’artiste n’oublie pas pour autant les années 70, créant un univers psychédélique qui ne manque pas d’originalité où s’entrechoquent les cultures d’aujourd’hui, kitsch et techno, marquées par l’influence de la bande dessinée, des mangas, des jeux vidéos. Lumières colorées, objets, gonflables, vidéos, concourent à créer une ambiance singulière où chaque élément, disposé de manière décorative, renvoit à l’autre dans un ensemble soulignant de façon parodique les environnements de la consommation.

Galerie Art : Concept, 5 juin-24 juillet.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°507 du 1 juin 1999, avec le titre suivant : Stéphane Magnin, le libertonaute

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