galerie

Rude, Barye & Cie

L'ŒIL

Le 1 mai 2001 - 178 mots

Lorsque l’on parle de sculpture romantique française, deux noms viennent spontanément à l’esprit : Rude qui signe La Marseillaise et Barye auteur d’un bestiaire empreint d’héroïsme. Pour les autres, on a plus de difficultés. Jean-Loup Champion et Charles Janoray démontrent dans leur exposition intitulée « La sculpture romantique française de Rude à Préault » la richesse méconnue de la scène française au XIXe siècle. Les fleurons du romantisme littéraire, pictural et musical, Chateaubriand, Delacroix, Berlioz, ont bien leurs homologues chez les sculpteurs. Peu après la révolution de 1830, un noyau de jeunes artistes se forme à Paris. Epris d’indépendance, frondeurs, ils s’opposent à l’Académie et à ses classifications rigoureuses. Dans leurs rangs on compte Feauveau, Moine, Maindron, Barye, Préault, Pradier, Feuchère, Gechter, Elshoecht, Fratin, Dantan et Rude. Leur groupe ramène au premier plan l’individu, rejette le modèle antique se tournant plus volontiers vers le Moyen Age et la Renaissance et, privilégiant l’usage du bronze, prolonge une tradition qui remonte à François Ier.

- NEW YORK, galerie Janoray, 11, East 76th street, tél. 212 472 5679, 8 mai-8 juin.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°526 du 1 mai 2001, avec le titre suivant : Rude, Barye & Cie

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