Questions à… Davy Depelchin - Commissaire de l’exposition

Par Colin Lemoine · L'ŒIL

Le 12 novembre 2010 - 148 mots

Le « isme » d’orientalisme désigne moins un courant qu’une mode… En tant que courant artistique, l’orientalisme ne se laisse pas catégoriser. Mais il est vrai que l’enthousiasme pour l’Orient au xixe siècle était un phénomène largement répandu, qui n’était pas lié à une seule discipline artistique. La littérature, la musique, le théâtre, l’architecture, les arts appliqués et la photographie participèrent hardiment à cette tendance. Et, en ce sens, on peut en effet parler d´une mode.  Quel artiste vous paraît le mieux résumer l’orientalisme ? Gérôme, sans doute. Mais la réponse est convenue, tant l’exposition, relayée par l’équipe éducative du musée, entend mettre en valeur la diversité de l’orientalisme.   Peut-on aujourd’hui encore repérer un orientalisme ? Oui. Il suffit d’observer les livres pour enfants, les jouets et les gadgets qui font appel à l’imaginaire oriental, que l’on veuille songer ne serait-ce qu’à l’influence des Mille et Une Nuits…

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°630 du 1 décembre 2010, avec le titre suivant : Questions à… Davy Depelchin - Commissaire de l’exposition

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