Question à... Michel Enrici

Directeur de la fondation Maeght

L'ŒIL

Le 24 août 2009 - 160 mots

« Miró en son jardin » à la fondation Maeght n’est-il pas comme Gaudí,  à Barcelone, au parc Guell  ?
C’est vraiment cette idée, en rappelant que Miró était un artiste de la galerie, mais qu’il a été un acteur essentiel dans le projet de la fondation. Il a proposé l’architecte Josep Lluís Sert, il a réalisé le Labyrinthe et il a fait une très importante donation qui est une source éternelle de surprises.

À quelle(s) source(s) Miró puisait-il donc l’univers de ses formes  ?
J’en vois trois. Le surréalisme  : son œuvre témoigne d’une extrême sensibilité à ce mouvement. Le baroque catalan  : il en illustre l’esprit et la liberté. Une nature jubilatoire  : plaisirs régressifs et connotations sexuelles mélangés.

Miró revendiquait l’anonymat…
Miró n’a jamais mis de hiérarchie de valeur entre les différentes formes de son œuvre. Cette volonté d’égalisation tient à cette idée d’anonymat, mais son œuvre est une totalité  : c’est la vie d’un homme pur et simple.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°616 du 1 septembre 2009, avec le titre suivant : Question à... Michel Enrici

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