Art Contemporain - Qui n’a jamais attendu avec impatience une lettre d’amour, acheté un calendrier kitsch à son facteur, ou patienté un peu trop longtemps pour récupérer un colis ? Le temps est en effet au cœur de notre relation avec La Poste.
Et cela ne date pas d’hier, car c’est l’essor de cette administration qui est à l’origine de la synchronisation des horloges du pays en 1839. Une nécessité pour assurer une distribution efficiente du courrier qui était jusqu’alors perturbée par de grandes différences d’une commune à l’autre, à cause de l’usage des cadrans solaires. Une révolution qui déboucha sur l’uniformisation de la mesure du temps et l’émergence du « temps national » qui régit encore notre quotidien. Le Musée de La Poste puise dans ses trésors pour éclairer les visiteurs sur ces relations inextricables entre courrier, temps et communications. Une centaine d’objets emblématiques livrent les coulisses d’une histoire passionnante, telle une horloge de voyage, une montre de malle-poste, sans oublier une collection de timbres à date et d’almanachs. De quoi ravir les philatélistes et les amateurs d’histoire. Pour toucher une plus large audience, l’exposition fait aussi une large place à l’art contemporain. Si certains contrepoints font mouche, d’autres tombent hélas à plat et ne supportent guère la comparaison avec des pépites patrimoniales. Face à d’authentiques objets de curiosité, des pièces telles que l’horloge aux multiples aiguilles de Patricia Reed (née en 1977) semblent insipides.
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Prendre son temps à La Poste
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°789 du 1 octobre 2025, avec le titre suivant : Prendre son temps à La Poste





