musée

Portrait de Ruskin

Par Bénédicte Ramade · L'ŒIL

Le 1 mars 2000 - 136 mots

Une représentation quasi-abstraite et atone d’une Tempête de neige de Turner ; un portrait hyperréaliste et riche en couleur de Millais (Mariana). Travail visionnaire d’un côté, passéiste de l’autre, ces deux œuvres antinomiques ouvrent la vaste exposition « Ruskin, Turner et les Préraphaélites » en résumant bien tout l’éclectisme du goût de John Ruskin (1819-1900). En l’honneur du centième anniversaire de la mort de ce dernier, la Tate Gallery rend hommage au plus grand intellectuel et critique d’art anglais en réunissant 250 toiles et dessins signés Burne-Jones, Rossetti, Botticelli ou Verrocchio. L’ensemble évoque tour à tour la jeunesse de Ruskin, marquée par une formation classique et puritaine, son œuvre manifeste Peintres modernes, sa campagne pour sauver Venise, son activité de collectionneur et de mécène.

LONDRES, Tate Gallery, 9 mars-28 mai, cat. 228 p., 260 ill., 30£.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°514 du 1 mars 2000, avec le titre suivant : Portrait de Ruskin

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