Si son portrait de Staline, paru en 1953 à la une des Lettres Françaises, ne manque pas de marquer d’effroi les fidèles du Parti communiste, Picasso n’arrête pas pour autant ses nombreuses collaborations avec la presse de gauche.
Pour Georges Tabaraud, ancien rédacteur en chef du Patriote, l’artiste, à l’instar d’Aragon, symbolisait « l’alliance de la culture et de la classe ouvrière ». Pendant plus de vingt ans, Europe, L’Humanité, La Nouvelle Critique, Clarté, ou encore La Marseillaise bénéficieront de l’intervention prestigieuse du peintre dans leur colonnes. Jusqu’au 19 mars, le Musée Picasso à Antibes (tél. 04 92 90 54 20) présente une soixantaine de ces unes engagées, appelant à soutenir les époux Rosenberg ou à lever son verre au « Petit père des peuples ».
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Picasso en une
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°98 du 4 février 2000, avec le titre suivant : Picasso en une