festival

PhotoEspaña, an III

L'ŒIL

Le 1 juillet 2000 - 222 mots

La troisième édition du festival PhotoEspaña propose comme les années précédentes un programme des plus alléchants, à la fois orienté vers les nouvelles tendances de la jeune photographie espagnole et célébrant les classiques de la scène internationale. En tout, près de 80 expositions dont plus de la moitié dans des galeries privées. Les stars de cette année s’appellent James Natchwey, photojournaliste présent sur tous les terrains chauds de la planète, Yasumasa Morimura, artiste transgressif au vaste répertoire d’auto-représentations, de Marilyn à Mona Lisa, Luigi Ghirri, poète distancié d’un réel traité avec humour, Harry Callahan, pionnier récemment disparu de la Fine Art Photography américaine, Paolo Nozolino, esthète du contraste appuyé en noir et blanc, et Otto Steinert, fondateur du subversif groupe Fotoforum en 1950. Il faut également noter la présence de nombreux photographes venus d’Extrême Orient (Chine et Japon) et qui proposent, à travers leurs travaux sur l’environnement social et urbain, une vision du monde usant de ses propres références, hors du discours assez convenu des productions occidentales. La sélection espagnole devrait quant à elle confirmer si Madrid est bien la grande rivale de Barcelone dans le domaine de la création alors que les deux principaux festivals européens de photographie de cette année se suivent dans le calendrier, invitant plus ou moins délibérément à toutes les comparaisons.

MADRID, différents lieux, jusqu’au 16 juillet.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°518 du 1 juillet 2000, avec le titre suivant : PhotoEspaña, an III

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