Art non occidental

Paysages de la capitale shogunale

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 24 juin 2005 - 143 mots

PARIS - Après les porcelaines d’Imari, la présentation de l’époque d’Edo se poursuit à la Maison de la culture du Japon avec « Cent vues célèbres d’Edo », les fameuses estampes réalisées par le paysagiste Utagawa Hiroshige (1797-1858) durant les deux dernières années de sa vie.

En 1868, le Japon s’ouvre à l’Occident, Edo devient alors Tokyo, une gigantesque mégalopole. Nombre des sites dessinés ont aujourd’hui disparu ; aussi ces représentations sont-elles un précieux témoignage de l’histoire architecturale de la ville. D’autant plus que, contrairement à son titre, la série est composée non pas de 100 mais, mieux, de 118 vues. Le format vertical, inhabituel pour des paysages, la fraîcheur des coloris, l’originalité des compositions et des cadrages sont surprenants de modernité. Van Gogh, Gauguin ou Toulouse-Lautrec s’en inspireront dans leurs créations.

« Hiroshige, cent vues célèbres d’Edo », Maison de la culture du Japon, 101, quai Branly, 75015 Paris, tél. 01 44 37 95 01. Jusqu’au 9 juillet.

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Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°218 du 24 juin 2005, avec le titre suivant : Paysages de la capitale shogunale

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