Morandi avant-gardiste ?

L'ŒIL

Le 1 juillet 1998 - 126 mots

Ces dernières années, avec l’ouverture du Musée Morandi de Bologne, nombreuses ont été les expositions célébrant les qualités des natures mortes du peintre italien (1890-1964). Reinstallé en tant que chaînon essentiel entre Cézanne et la pittura metafisica, Morandi a été principalement étudié pour son travail jusqu’aux années 40. C’était rapidement laisser de côté une production qui s’est étalée jusqu’à sa mort en 1964. D’où cette manifestation en quarante tableaux qui tente de le sortir de cette image de défenseur de la « buona pittura ». Elle insiste sur la dématérialisation et la dissolution des formes à partir de différentes versions d’une même série et tente de raccrocher Morandi à la modernité d’un Rothko ou des peintures sérielles de Warhol.

VENISE, Peggy Guggenheim Collection, jusqu’au 13 septembre.

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°498 du 1 juillet 1998, avec le titre suivant : Morandi avant-gardiste ?

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