Miroir, mon beau miroir

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 20 octobre 2000 - 248 mots

À l’initiative de l’Association des conservateurs de Haute-Normandie, une réflexion commune a été menée sur les différents symboles et significations du miroir, donnant jour à cinq expositions.

« Miroirs et reflets, de l’Antiquité à la Renaissance », au Musée départemental des antiquités de Rouen (21 octo­bre - 26 février, tél. 02 35 98 55 10), met en valeur l’objet à travers 120 pièces tandis que « Le Miroir du XVIIe au XXe siècle, regard et symbole », au Château-musée de Dieppe (28 octobre-19 février, tél. 02 35 84 19 76), s’intéresse à son évolution et à ses diverses représentations iconographiques. Le passage de l’image fixe (peinte ou gravée) à la naissance du septième art et le rôle du miroir dans ces différents moments du divertissement optique sont mis en évidence par le Musée municipal de Bernay (28 octobre - 9 janvier, tél. 02 32 46 63 23).

Prenant comme point de départ le roman de Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet, le Musée André-Malraux (21 octobre - 7 janvier, tél. 02 35 19 62 68), au Havre, a choisi des œuvres des XIXe et XXe siècles reflétant leur époque. Enfin, au Musée des beaux-arts de Rouen (tél. 02 35 71 28 40, jusqu’au 21 janvier), 59 artistes s’interrogent autour de quatre axes majeurs : la féminité (série des Distorsions d’André Kertész, 1933), l’introspection (Autoportrait de Pierre Bonnard, 1945), le miroir comme objet de spéculation intellectuelle (photographies d’Alvin Langdon Coburn) ou comme outil d’appropriation de l’espace (installations de Daniel Buren).

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°113 du 20 octobre 2000, avec le titre suivant : Miroir, mon beau miroir

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