“L’œil témoin”?

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 10 janvier 2003 - 175 mots

“Pour moi, la force de la photographie réside dans sa capacité à évoquer ce qu’est l’humain. Si la guerre constitue une tentative pour nier cette humanité, alors la photographie peut être comprise comme le contraire de la guerre et, utilisée à bon escient, devenir un remède très efficace contre la guerre”, explique James Nachtwey. La Bibliothèque nationale de France (site Tolbiac), à Paris (jusqu’au 2 mars, tél. 01 53 79 59 59), expose le travail réalisé par le photographe depuis 1990, à l’occasion du don de quatre-vingts de ses plus célèbres clichés au département des Estampes et de la Photographie. Le parcours débute avec les événements internationaux les plus récents : attentats du 11 Septembre, ripostes américaines contre Al-Qaida en Afghanistan, destruction de Jénine par l’armée israélienne. Sont ensuite évoqués : les méthodes de la police américaine appliquant le principe de la tolérance zéro ; les conflits dans les Balkans (1993-1999), en Tchétchénie (1995) ; la famine en Somalie et au Soudan (1992-1993) ; le génocide au Rwanda (1994) ou le désastre écologique dans l’ex-URSS.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°162 du 10 janvier 2003, avec le titre suivant : “L’œil témoin”?

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