LYON
Art Contemporain - Souvent associé au mouvement artistique Supports/Surfaces, François Rouan (né en 1943) est mis en avant, au Musée des beaux-arts de Lyon, sous un nouvel angle : celui de l’empreinte, fil conducteur qui se déploie tout au long de son œuvre.
Loin d’être un parcours chronologique à l’image d’une rétrospective, l’exposition vient créer des espaces où les œuvres dialoguent entre elles, confrontant plusieurs époques ainsi que les médiums pluriels de l’artiste. Le commissariat réussit à mettre en lumière les nombreuses strates du travail de François Rouan dans ce cheminement de 140 œuvres (divisé en 11 parties), où l’on aborde les thèmes chers à l’artiste : la Shoah, les femmes, son long séjour en Italie (ancien résident de la Villa Médicis) ainsi que des hommages à des œuvres qui l’ont marqué comme deux autoportraits de Joan Miró (1919 et 1937) qu’il décline dans sa série « Mirotopos », ou dans ses « Vénus » qu’il réalise à la suite des découvertes archéologiques de statuettes datant de 23 000 ans avant notre ère. Le visiteur peut savourer la densité picturale de son œuvre et les imbrications de techniques : « Il n’y a que du hasard dans mon travail ; la peinture, c’est une cuisine picturale », affirme-t-il. L’expérimentation est au centre de son œuvre, utilisant de véritables corps, le sien et celui de modèles féminins, pour y laisser des empreintes organiques, des mains, des fesses, ajoutant une dimension vivante à ses compositions où une pluralité d’histoires émerge.
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Les hasards de François Rouan
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°788 du 1 septembre 2025, avec le titre suivant : Les hasards de François Rouan





