musée

Les frénésies d’Urs Graf

L'ŒIL

Le 1 décembre 2001 - 176 mots

C’est à la fin du monde médiéval, au début des grands changements artistiques de la Renaissance, que le peintre suisse Urs Graf (1485-1527/28) connaît une grande notoriété, en partie grâce à la gravure qui permet une diffusion rapide de ses œuvres. L’exposition offre un large panorama de la production de l’artiste, de son travail d’orfèvre qui lui fut enseigné par son père aux quelques vitraux réalisés à partir de ses esquisses, en passant par ses deux uniques peintures, conservées au Kunstmuseum. L’accent étant mis sur son œuvre graphique. On dénombre en effet près de 300 gravures et dessins qui donnent la véritable mesure de son génie. Inspiré par Hans Baldung et Albrecht Dürer, son style est très proche de celui de Martin Schongauer. Il puise ses thèmes parmi les figures qui lui sont familières, comme les femmes et les soldats qu’il représente avec humour, réalisme et frénésie à l’image de son tempérament tumultueux qui le conduisit plusieurs fois en prison.

- BALE, Kunstmuseum, St. Alban-Graben 16, tél. 41 61 206 62 62, 1er décembre-3 mars, www.kunstmuseumbasel.ch

Cet article a été publié dans L'ŒIL n°532 du 1 décembre 2001, avec le titre suivant : Les frénésies d’Urs Graf

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