Les Brèves : Versailles, Châsse de Sion, Fondation Pierre Gianadda...

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 7 novembre 1997 - 432 mots

"Histoire et mode à Versailles à travers l’éventail" réunit jusqu’au 11 janvier 1998, au Musée Lambinet de Versailles (tél. 01 39 50 30 32), un ensemble d’éventails datant du XVIIe siècle à nos jours. Événements royaux, révolutionnaires, portraits ou paysages se déploient sur ces papiers pliés.

La Grande châsse en argent de la cathédrale de Sion fait l’objet d’une exposition-dossier au Musée d’art et d’histoire de Genève (tél. 41 22 418 26 00) jusqu’au 6 janvier 1998. En cours de restauration, cette pièce majeure de l’orfèvrerie du XIe siècle a déjà livré plusieurs secrets. Des peintures du XIVe siècle ont été retrouvées sur un côté latéral et sur l’arrière du coffre, cachées par les reliefs en argent repoussé des scènes de la Passion, de la Résurrection et de l’Ascension. Datées au carbone 14, il s’agirait des plus anciennes peintures sur panneau connues en Valais. Outre son intérêt artistique, l’exposition met en valeur les méthodes de conservation et de restauration mises en œuvre pour sauver la châsse.

La Fondation Pierre Gianadda à Martigny accueille, pour la première fois en Europe, une soixantaine d’icônes russes provenant de la prestigieuse Galerie Tretiakov de Moscou. Parmi les pièces exposées du 18 novembre au 18 janvier, figurent d’authentiques chefs-d’œuvre, comme la Dormition bleue ou la Nativité du Christ de Kholmogory. En outre, les organisateurs ont cherché à illustrer, dans toute sa variété, l’évolution sur sept siècles d’un genre encore méconnu. Le Magazine des Expositions n° 5 consacre six pages à cette exposition exceptionnelle.

Jacques-Émile Blanche (1861-1942) fait partie de ces artistes tombés dans l’oubli peu de temps après leur mort. Sa dernière exposition, organisée par le Musée de l’Orangerie à Paris, remonte en effet à 1943. La grande rétrospective du Musée des beaux-arts de Rouen (jusqu’au 15 février 1998 ; tél. 02 35 71 28 40) réunit près de cent œuvres, dont certaines sortent pour la première fois de Grande-Bretagne. L’artiste, également musicien et mémorialiste, a été un remarquable portraitiste, notamment des acteurs de la vie intellectuelle et artistique de son époque, de Raymond Radiguet, Claude Debussy et François Mauriac à Igor Stravinsky, Colette, Marcel Proust ou André Gide.

Le Mois du Graphis­me d’Échirolles (jusqu’au 30 novembre ; tél. 04 76 09 00 24) est placé cette année sous le signe de l’Empire du Milieu, riche d’une longue tradition de calligraphie. La Rampe accueille une exposition consacrée aux “Affiches de graphistes chinois” des années 1992-1996, tandis que le Musée Géo-Charles propose des créations dans le domaine de l’édition et un zoom sur quatre graphistes de sud de la Chine (Wang Xu, Zhaoshu Long, Jiaying Han, Chen Shaoshu et Zhang Dali).

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°47 du 7 novembre 1997, avec le titre suivant : Les Brèves : Versailles, Châsse de Sion, Fondation Pierre Gianadda...

Tous les articles dans Expositions

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque