Les Brèves : La Kunsthalle de Klagenfurt, Émile Claus...

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 13 juin 1997 - 439 mots

La Kunsthalle de Klagenfurt, en Autriche, présente jusqu’au 30 juin une rétrospective de l’œuvre de Fabio Mauri intitulée "Mal et Beauté". Organisée par Arnulf Rohsmann, directeur de la Kunsthalle, et par la Kärtner Landesgalerie de Klagenfurt, l’exposition se concentre sur le travail réalisé par l’artiste dans les années soixante-dix et sur ses œuvres récentes. Elle accueille également la performance Che cosa è il fascismo ? (Qu’est-ce que le fascisme ?), qui a déjà été présentée plusieurs fois en Italie. Fabio Mauri, né en 1926, a disposé ses œuvres en fonction de l’espace particulier de la Kunsthalle. Construi­te dans les années trente par l’architecte Franz Erhard Walther, la salle d’exposition s’étend en hauteur, telle une cathédrale moderne. Fabio Mauri interprète cet espace en présentant ses œuvres – Warum ein Gedanke einen Raum verpestet ?, Mani­polazione di Cultura, Multipli Politici, Ebrea, Interno/ Esterno – sur toute la surface verticale des parois, et la performance au centre. Le catalogue regroupe des contributions d’Arnulf Rohs­mann, Maurizio Calvesi, Carolyn Christov-Bakargiev, Giacomo Marramao, Ferdinando Taviani, Domenico Scudero, ainsi qu’un texte inédit de Giulio Carlo Argan.
FABIO MAURI. MAL ET BEAUTÉ, jusqu’au 30 juin, Kunsthalle de Klagenfurt (Autriche), Hemann-Gmeiner Strasse, tél. 43 463 53 63 05 43.

Émile Claus fait l’objet d’une rétrospective au Provinciaal Museum voor Moderne Kunst d’Ostende (11 Romestraat, 8400 Ostende, tél. 32 59 50 81 18) jusqu’au 13 juillet. Claus, animateur du cercle Vie et Lumière, représente le versant belge d’un luminisme qui mêle avec application, et souvent réussite, audaces impressionnistes et convenances académiques. On retrouve ainsi la touche divisée de Seurat, les tonalités de Monet, les lumières de Renoir, les transparences de Sisley dans des compositions sans outrances ni violence. Un art de compromis et de juste milieu qui n’a jamais cessé de plaire.

La Fondation Cartier à Paris a choisi d’explorer le thème de l’amour et de ses déclarations. Après avoir visionné un montage d’extraits de films compilé par André S. Labarthe, le visiteur est convié à une découverte du caractère singulier des interprétations qu’ont pu en faire les artistes au cours des siècles, d’un visage immarcescible sculpté par Francesco Laurana aux vidéos de Garry Hill, Raymond Depardon ou Pierrick Sorin. "Amours" se goûte jusqu’au 2 novembre.

Les œuvres de Richard Baquié et Jack Pierson sont exposées simultanément au Musée d’art contemporain de Bordeaux, du 26 juin au 24 septembre. Les assemblages et mises en scène d’objets trouvés et retravaillés par Richard Baquié seront rassemblés au sein d’une rétrospective-hommage à l’artiste, récemment décédé à l’âge de 44 ans. Âgé de 27 ans, l’artiste américain Jack Pierson présentera un ensemble de photographies développant les thèmes de la vanité, des fleurs, du paysage et du portrait.

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°40 du 13 juin 1997, avec le titre suivant : Les Brèves : La Kunsthalle de Klagenfurt, Émile Claus...

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